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Agent Orange - Apocalypse Viêt Nam
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Agent Orange - Apocalypse Viêt Nam

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La guerre du Viêt Nam fut la plus grande guerre chimique de l’histoire de l’Humanité. L’objet de ce livre est d’expliquer précisément comment et pourquoi une telle stratégie fut mise en oeuvre... Un demi-siècle après le début des épandages, la dioxine engendre toujours de terribles maladies...

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L'AUTEUR : André BOUNY

André BOUNY est né handicapé, atteint de spina-bifida, dans le sud de la France. Suivant des études paramédicales à Paris, il proteste contre la guerre qui fait rage au Viêt Nam, dans la rue et par ses peintures exposées au Grand Palais.

Ému par la découverte de ce pays ravagé par la guerre, où il rencontre mutilés et malades, il fonde l’association caritative DEFI Viêt Nam, (Donner Ensemble Former Informer), qui s’engage également dans la campagne contre les mines antipersonnel. Quelque 300 tonnes d’équipement médical, recueillies et mises en conformité, sont expédiées par bateaux (électrocardiographes, lits médicalisés, fauteuil roulants, à destination de services de chirurgie et de radiologie, de maternités, cabinets dentaires, etc). L’association à but non lucratif pourvoit aussi à la formation de personnel médical vietnamien en France, facilite le parrainage d’enfants, informe sur l’Agent Orange et distribue des aides aux victimes de ce poison chimique contenant de la dioxine.

André enchaîne les voyages au Viêt Nam où il adopte deux enfants. En 2004, il adresse une lettre ouverte à John Kerry, diffusée dans la presse internationale. Puis il constitue et conduit le Comité International de Soutien aux victimes vietnamiennes de l’Agent Orange (CIS) qui comprend de très nombreuses personnalités dans des domaines d’expertises variés. Infatigablement, il explique les conséquences de ce poison dans tous les médias qui osent en parler (radios, télés, journaux et sites Internet…)

Son livre se fonde sur 40 ans d’expérience et d’intérêt porté au peuple et à la culture du Viêt Nam, comme à son histoire.

RÉSUMÉ

Si l’histoire de l’utilisation des poisons, (venins et toxiques) remonte à la nuit des temps, la synthèse chimique a permis d’en démultiplier les effets maléfiques. Il est un fait largement ignoré que la guerre du Viêt Nam fut la plus grande guerre chimique de l’histoire de l’Humanité. L’objet de ce livre est d’expliquer précisément comment et pourquoi. On y apprend de quelle façon, aujourd’hui encore, un demi-siècle après le début des épandages, la dioxine pénètre dans l’organisme, quelles maladies elle engendre, et les terribles effets tératogènes qu’elle inflige aux enfants.

La description scientifique des agents chimiques utilisés est aussi précise que la technologie méthodique mise en œuvre. Celle de l’effroyable catastrophe écologique fait prendre conscience que la destruction du règne végétal précède et précipite une dévastation plus terrible encore.

Les nombreuses photographies exceptionnelles, signées de très grands noms, illustrent l’ampleur de la tragédie actuelle. Cartes géographiques, documents d’archives inédits et témoignages états-uniens viennent démontrer l’intentionnalité de ce véritable écocide. L’auteur propose en outre un nouveau calcul renversant du volume des agents chimiques déversés au Viêt Nam. Dans cet ouvrage exhaustif, il aborde la partie juridique avec les procédures intentées au nom des victimes vietnamiennes dans un total silence médiatique.

À l’image du Tribunal international d’opinion qui s’est tenu en 2009 à Paris, ce livre a pour but d’informer le public, premier pas d’une prise de conscience sur la route de la réparation des torts et des souffrances, car il existe aussi un espoir…

Un document bouleversant, comme l’Histoire officielle ne la raconte jamais, pour comprendre l’ampleur de la tragédie que vivent au quotidien une multitude de victimes de l’Agent Orange.

Dow Chemical, Monsanto, Diamond, Uniroyal...

L'Agent Orange constitue le plus grand écocide du 20° siècle.

Découvrez les crimes impunis des marchands de la mort !

 

Préface de Howard ZINN

Avant-propos de Maître William BOURDON

Nombreuses photographies d’archives & cartes,
ainsi que des images récentes de très grands photojournalistes...

« C’est un crime hideux. »

- Noam CHOMSKY, membre du CIS,
le Comité International de Soutien aux victimes de l’Agent Orange.

 

Nouveau: INTERVIEW de l'auteur, par M. René BALME

 

 

(Durée: 60 minutes)

Cette vidéo est disponible sur le site de TV participative Vivé, à cette adresse (cliquez ici)

 

LA PRÉSENTATION DU LIVRE EN VIDÉO:


 

 

Extraits du livre

Découvrez-en des extraits:

 

 

ÉLOGES & CRITIQUES

« Il n’y a peut-être aucun langage réaliste suffisamment puissant pour traduire les horreurs de la guerre du Viêt Nam (le bombardement des villages, la destruction de l’habitat rural, le massacre de millions de gens, la dévastation d’un paysage magnifique, les effets cruels de l’Agent Orange sur les adultes et les enfants). Toutefois, nous l’avons vu à travers l’Histoire, la littérature s’est révélée indispensable pour donner à comprendre et percevoir, d’une manière profonde et émotionnelle, une réalité qui semble impossible à décrire dans le langage ordinaire. C’est pour cette raison que nous accueillons ici le livre d’André Bouny. Il constitue une contribution unique au grand ensemble de la littérature engendrée par la guerre du Viêt Nam. »

- Howard ZINN,
historien et intellectuel, (tiré de la préface).

« André Bouny a écrit un ouvrage complet qui replace la mise au point et l’utilisation des quantités massives d’Agent Orange pulvérisées entre 1961-1971 dans le contexte plus large de l’histoire du Viêt Nam et des longues années que dura ce conflit. Il offre également au lecteur une vision plus générale de la politique belliciste menée avec les herbicides et d’autres substances chimiques, et des nombreuses batailles juridiques qui se poursuivent aujourd’hui encore au sujet des produits chimiques. Son travail intègre de manière admirable les données scientifiques, politiques et historiques sur ce lugubre chapitre de l’histoire humaine. »

- Jeanne Mager STELMMAN,
professeur de chimie physique, spécialiste de la santé et de la sécurité au travail, rédactrice du rapport le plus récent et complet sur l’Agent Orange.

« Les toxiques défoliants, dont l’Agent Orange, qui furent déversés massivement sur le Sud-Viêt Nam pendant la guerre américaine et qui contenaient de la dioxine, ont ravagé les écosystèmes naturels, et par voie de conséquence les équilibres de la vie de l’homme dans la région. C’est la première guerre chimique de l’histoire, la seule de cette ampleur qu’ait connue le monde à ce jour. Les effets principaux furent un bouleversement étendu, durable et sévère, des zones forestières et des terres cultivés, base essentielle pour une société agricole. Les effets de la dioxine ont poursuivi leur œuvre de destruction dans le silence et à long terme, tant sur les populations que sur l’environnement. En tant que scientifique, j’espère que ce livre de l’auteur André Bouny, peut-être le plus complet qui existe sur l’Agent Orange, sera un nouveau signe pour condamner l’usage des défoliants au Viêt Nam et pour alerter la conscience d’une humanité qui continue à être confrontée à la violence. »

- Vo QUI,
ornithologue et écologue vietnamien.

« J’ai rencontré André Bouny à l’occasion d’un rassemblement contre le développement des armes nucléaires. Comme moi, il est sensible aux conséquences néfastes que peuvent engendrer des technologies meurtrières, et le cas des victimes des essais nucléaires français nous a rapproché dans nos combats.
Alors même que nos gouvernants tentent de nous faire croire que nous tendons vers une pacification du monde – via la dénucléarisation de notre armement – les armes chimiques continuent de proliférer. Sous couvert de ne pas utiliser l’arme atomique, l’on développe des armes bactériologiques, chimiques ou à l’uranium appauvri tout aussi effroyables.
Concernant l’Agent Orange, ses conséquences sanitaires et environnementales sont loin d’être finies. Mais si l’on ne peut plus sauver la vie de ses victimes, nous nous devons au moins de dénoncer leurs bourreaux, ces mêmes marchands de mort qui recyclent et commercialisent leurs armes sous la forme de différents types de biocides grand public.
La mémoire des hommes étant courte, il est indispensable de rappeler les horreurs d’autrefois – au travers de témoignages authentiques et détaillés – afin que nous les empêchions de se reproduire. En ce sens, je pense qu’André a réussi son pari et je l’en félicite : son livre permet d’apporter une nouvelle lumière sur les heures sombres de notre passé. »

- Michèle RIVASI,
professeur agrégée de biologie, fondatrice de la CRIIRAD, députée européenne.

« Si le moindre doute subsistait quant à savoir si l’usage de l’Agent Orange, ce défoliant contenant de la dioxine, pendant la guerre du Viêt Nam constitue un crime de guerre abominable, cet ouvrage complet et passionnant d’André Bouny le fera taire à jamais.Depuis plus de 30 ans, à travers son art, son écriture, et la voix de son activisme politique,André Bouny s’élève avec passion, de manière franche et sans détours, contre ce crime de guerre impuni afin de rendre justice aux victimes de l’Agent Orange. Aujourd’hui, André est sans doute la plus grande source d’informations sur le sujet ; il a synthétisé sa profonde faculté d’analyse et de compréhension en un récit captivant. S’il existe une justice humaine universelle, le recours à la guerre chimique la viole incontestablement. »

- Leslie WIENER,
documentariste et réalisatrice de Agent Orange, une guerre sans fin.

« (…) André Bouny est un juste. Il fait partie de ces rares humains qui, par l’authenticité de leur engagement et une capacité d’obstination sans limite, font constamment bouger les lignes et permettent surtout à des victimes muettes d’être identifiées pour ce qu’elles sont par le plus grand nombre. Il est le mandataire formidable, ce livre en est l’illustration, des victimes vietnamiennes d’une des plus grandes tragédies du siècle dernier : elles méritent que leur parole soit portée universellement, et elles mériteraient tout autant que leur affliction soit reconnue par un juge national ou international. Ce livre, en forme de coup de colère, est de loin le plus complet que je connaisse sur le sujet, et surtout un précieux témoignage de l’immensité des souffrances causées par les ravages de l’Agent Orange que l’armée américaine utilisa lors de la guerre du Viêt Nam entre 1961 et 1971. (...) »

- William BOURDON,
avocat et militant des droits de l’Homme, (extrait de l’avant-propos).

« La méconnaissance du problème de la dioxine, substance chimique effroyablement toxique, ajoutant sa nocivité et sa persistance aux dégâts de l’Agent Orange utilisé lors de la guerre du Viêt Nam est immense, étonnante, chez beaucoup de gens de tous milieux sociaux. André Bouny, que j’ai l’honneur de connaître, a écrit une œuvre maîtresse sur ce sujet qui n’a jamais été traité de manière aussi complète, aussi documentée, depuis le savoir de pure chimie et les techniques d’emploi de ces armes de guerre, jusqu’aux aspects politiques et militaires et aux retombées médicales, sociales, économiques, juridiques et morales, précoces ou tardives. Le livre de ce Juste est un cri d’horreur, d’effroi, de colère en adéquation parfaite avec sa vie personnelle et ses engagements familiaux. L’analogie des dommages majeurs provoqués par l’Agent Orange couplé à la dioxine avec ceux occasionnés par d’autres produits tant militaires que civils est frappante. La qualité du texte, la présentation de ce livre, le soin apporté à la reproduction de documents divers, de photos et de cartes, sont remarquables. »

- Jean MEYNARD,
médecin, vice-président de l’association française Vietnam, les Enfants de la Dioxine", et coauteur du livre Agent Orange, Crimes d’hier, tragédie d’aujourd’hui.

« "La conscience de l’humanité est profondément troublée par la guerre qui se poursuit au Vietnam, et qui oppose le plus riche et le plus puissant État du monde à une nation de paysans pauvres en lutte pour son Indépendance depuis un quart de siècle" (Tribunal Russell, Londres, le 15 novembre 1966). À l’époque en effet, la "guerre du Vietnam" suscitait l’indignation de tous les hommes attachés à la liberté et au respect des peuples et de la personne humaine. Alors que les combats sont terminés depuis 35 ans, on pourrait penser que "la conscience de l’humanité" s’est émoussée en constatant le silence qui entoure un prolongement tragique de cette guerre : le drame de l’Agent Orange. C’est le premier mérite de l’ouvrage d’André Bouny de rompre ce silence. Rares sont en effet les livres sur cette question, notamment en français, et celui-ci vient enrichir notre connaissance et notre réflexion sur ce drame. Le second mérite est évident à la lecture de cet ouvrage : iltraite de façon très complète l’ensemble des dimensions d’un drame très complexe où s’imbriquent sans cesse les aspects les plus divers : historique, scientifique, sanitaire, environnemental, politique, juridique, diplomatique, etc. N’étant ni historien, ni biologiste, ni environnementaliste, ni juriste, je ne peux porter de jugement sur ces différents aspects, mais je veux dire, ayant une certaine connaissance du dossier, que je ne peux qu’approuver le plaidoyer et les conclusions de l’auteur.
Enfin, le livre se lit avec un intérêt constant grâce à un style alerte, soutenu par l’engagement assumé de l’auteur auprès des victimes et du peuple vietnamien et par une iconographie qui ne peut laisser indifférent.
Il faut donc souhaiter un plein succès à cet ouvrage
pour qu’il contribue à lever la chape de plomb qui règne sur l’Agent Orange et à mobiliser l’opinion publique sur la question. »

- Francis GENDREAU,
démographe, ancien président de l’association d’amitié franco-vietnamienne (AAFV), et coauteur du livre Agent Orange, Crimes d’hier, tragédie d’aujourd’hui.

« Ce livre, incroyable et troublant, est une analyse remarquable des conséquences génocidaires de l’Agent Orange fabriqué, entre autres, par la transnationale Monsanto. Les photos révèlent l’horreur de l’Agent Orange, images que beaucoup de gens préféreraient ne pas regarder, illustrant ainsi l’un des plus grands crimes contre l’humanité. À la fois critique et conscient, André Bouny explique, non sans émotion, comment ce crime s’est accompagné de la destruction systématique de tout un territoire. Il décrit l’histoire de ce poison et d’une guerre atroce en nous faisant comprendre que les fabricants américains ont vendu en pleine connaissance de cause cette "arme de la mort" volontairement utilisée par les ingénieurs chimistes des laboratoires militaires US durant la guerre du Viêt Nam. Le gouvernement états-unien connaissait-il les conséquences désastreuses de cette arme chimique ? Ce livre révèle également le long combat pour rendre justice aux millions de victimes de l’Agent Orange... Il faut absolument lire ce livre ! »

- Micheline LADOUCEUR,
directrice associée du Centre de recherche sur la mondialisation, rédactrice pour le site Mondialisation.ca.

« Il s’agit d’une étude détaillée et soigneusement documentée mettant en relief non seulement les crimes de guerre commis par les États-Unis au Viêt Nam, mais également la complicité des compagnies impliquées dans le développement de cette arme chimique. »

- Michel CHOSSUDOVSKY,
professeur émérite de sciences économiques, auteur et consultant international, directeur du Centre de recherche sur la mondialisation.

« J’ai vécu en témoin puis en acteur cette guerre totale aux effets dévastateurs terrifiants. J’ai participé à la résistance aux côtés des victimes enfin vainqueurs au prix de sacrifices sans nom. Aujourd’hui devenu citoyen vietnamien, je mesure encore plus l’étendue de la blessure béante que la dioxine maintient au cœur des populations de ce pays. La menace quotidienne qu’elle représente pour les enfants de la paix. Le livre d’André Bouny est admirable par sa vérité, la richesse et la précision des informations qu’il nous expose, la rigueur de ses analyses. Il fait partie des ouvrages majeurs sur cette tragédie. C’est sans aucun doute un acte d’accusation implacable pour les responsables civils et militaires de ce crime atroce, un appui essentiel pour tous ceux qui dans le monde n’oublient pas les victimes vietnamiennes et américaines, qui veulent briser le silence des cimetières et en finir avec la raison du fusil. »

- André MENRAS,
enseignant à la retraite et résistant anti-impérialiste à la guerre du Viêt Nam.

« Ce nouveau livre, Agent Orange - Apocalypse Viêt Nam, raconte l’histoire d’un grand crime. Ce crime, commis il y a longtemps par les États-Unis, constitue encore de nos jours un bien triste héritage. André Bouny enquête depuis des années sur le sujet, et témoigne à destination de l’opinion publique afin d’obtenir justice pour les victimes de la contamination par l’agent orange. Son livre, à la documentation superbe, doit être lu si l’on veut que le monde reconnaisse le préjudice honteux fait au peuple vietnamien. En un sens, la guerre continue encore. Les souffrances de la population ne doivent pas être ignorées, et le gouvernement américain doit répondre de ses crimes contre l’humanité. »

- Bruce K. GAGNON,
coordinateur du Réseau global contre la Militarisation et la Nucléarisation de l’Espace.

« Quand j’ai rencontré André Bouny, je ne savais pas grand chose de la catastrophe qu’avait subie le Viêt nam du fait des épandages délibérés de l’Agent Orange par l’armée américaine. Je me souviens avoir été impressionné par le bonhomme, et avoir ressenti une certaine tristesse à l’idée que tant de détermination et de générosité, au service d’un combat si juste, ne trouvent pas davantage d’écho dans le débat public. André semblait alors prêcher dans le désert... Que de chemin parcouru, jusqu’à ce livre puissant, bouleversant d’humanité et néanmoins d’une rigueur à l’épreuve des plus sombres dénis ! Nul doute que cette contribution majeure fera date dans le combat pour la reconnaissance des victimes de cette guerre épouvantable, et servira, au-delà, la cause de tous ceux qui luttent pour empêcher, puis punir, les fauteurs de guerre et les industriels qui leur prêtent assistance. »

- Xavier RENOU,
ancien chargé de la campagne Désarmement nucléaire à Greenpeace France, fondateur des Désobéissants.

« La politique de la "terre brûlée" dans le but de décourager l’adversaire, voilà une vieille recette que les Occidentaux ont perfectionnée au cours de leurs guerres coloniales. "Only we can prevent forests" était la devise de l’US Air Force à l’époque de la guerre du Vietnam, rapportait le journaliste Robin Clarke en 1971. Considérer les civils comme un objectif à part entière, la deuxième guerre mondiale l’a illustré. Le recours aux armes de destruction de masse (Hiroshima/Nagasaki) préfigure les guerres contre les générations futures. Triste ironie de l’histoire, les armes dont il est question ici sont des dérivés de ce qui symbolisait un certain type de "développement", comme dans le cas des herbicides, censés augmenter la productivité de nos terres agricoles, contribuer à cette "révolution verte" qui s’est vue décerner un prix Nobel de la paix. Merci à André Bouny de réunir toute l’info aujourd’hui disponible.
Faire en sorte que ce genre d’écocide et de destruction durable ne passe pas inaperçus est un défi à relever. Déjà en 1992, lors de la première conférence de révision du Traité ENMOD (1978) à Genève, les États signataires ont rédigé et approuvé un texte qui dit bien que "l’usage des herbicides (…) en tant que méthode de guerre appliquant une technique modifiant l’environnement est interdite si l’emploi des herbicides bouleverse l’équilibre écologique d’une région (…) Mais ce traité de 1977 – le premier à lier désarmement et environnement n’a pas été signé ou ratifié par la France (toujours pas en 2010 !) Pas plus que la convention sur les armes chimiques, ENMOD n’interdit la fabrication ou la possession d’herbicides !
Rares sont les [auteurs] français comme André Bouny à ne pas exonérer le complexe militaro-industriel et militaro-chimique des dégâts environnementaux. »

- Ben CRAMER,
journaliste, vice-président de l’Association des Journalistes pour l’Environnement.

 

 

COMPLÉMENTS D'INFORMATIONS SUR L'AGENT ORANGE

Les associations militantes

Associations (ou Collectifs ou Organismes institutionnels):

Collectif d’associations soutenant les victimes vietnamiennes de l’Agent Orange (essentiellement à Paris et région parisienne, mais aussi à Lyon, Marseille, Lille, Toulouse et Bordeaux).

Association Vietnam, enfants de la dioxine (à Bry sur Marne).

Association d’Amitié Franco-Vietnamienne, AAFV (à Montreuil).

Association Orange : fleurs d’espoir (Val de Marne).

Association vietnamienne des victimes de l’Agent Orange/Dioxine (VAVA) : site en vietnamien, avec une partie en anglais.

Association des vétérans (anciens combattants) états-uniens, (VVA en anglais).

Campagne états-unienne en soutien des victimes vietnamiennes (VAORRC), (en anglais).

 

Documents et informations:

Informations concernant la dioxine par l'Institut National de l’Environnement et de Santé, (NIEHS), en anglais.

Étude de l'EPA (Agence Nationale pour la protection de l’Environnement), en anglais: « Exposure and Human Health Reassessment of 2,3,7,8-Tetrachlorodibenzo-p-Dioxin (TCDD) and Related Compounds National Academy Sciences (NAS) Review Draft ».

Étude de l'Office of Public Health and Environmental Hazards (OPHEH, Bureau de la Santé publique et des risques environnementaux), dépendant du ministère des Affaires des Vétérans US, (en anglais).

Site du groupe Hatfield Consultants qui étudia l’impact de la dioxine au Viêt Nam, au Cambodge et au Laos.

Site du Dr Jeanne Mager Stellman qui établit le rapport du même nom, (en anglais), avec un lien vers l’article de présentation (résumé) du numéro 422 du journal Nature daté du 17 avril 2003, (en anglais).

L’article scientifique complet publié par Nature, (payant, en anglais) : « The Extent and Patterns of Usage of Agent Orange and Other Herbicides in Vietnam ».

Site de l’Université de Yale traitant des effets des agents utilisés par les militaires au Viêt Nam, (en anglais).

Site de l'Académie nationale des Sciences, Washington, (en anglais).

Site de l’Institut de Médecine, dépendant de l’Académie Nationale des Sciences – ANS – (à Washington), et rapports sur la santé des vétérans exposés à l’Agent Orange, (en anglais).

Les publications de l’ANS (Washington):

Étude du Service de Recherche du Congrès US, (en anglais) : « Vietnamese Victims of Agent Orange and U.S.-Vietnam Relations », de Michael Martin, in Congressional Research Service, Mai 2009.

Site présentant une partie des documents des trois procédures intentées par les victimes vietnamiennes aux États-Unis.

Enfin, un document extrêmement important évoqué dans le livre: le rapport de l’amiral Zumwalt, commandant de l’US Navy au Viêt Nam, sur l’opération Ranch Hand et ses effets sanitaires sur les soldats états-uniens, (en anglais).

 

Autres documents et ressources

Le Fond pour la réconciliation et le développement, (en anglais), met en ligne un dossier sur l’Agent Orange, ainsi que de très nombreux documents, comme celui-ci en pdf: « Recent Dioxin Contamination From Agent Orange in Residents of a Southern Vietnam City », JOEM (Journal of Occupational and Environmental Medicine), Vol 43, N°5, Mai 2001.

- Les habitants de Biên Hoa exposés à la dioxine par la nourriture, (en anglais), « Food as a Source of Dioxin Exposure in the Residents of Bien Hoa City, Vietnam », JOEM (Journal of Occupational and Environmental Medicine), Vol 45, N°8, Août 2003.

- Lieux où furent testés les herbicides et l’Agent Orange, en dehors du Viêt Nam, (en anglais),

« Agent Orange usage Outside Vietnam », 2006.

- Informations sur l’Agent Orange au Laos, (en anglais), « Agent Orange in Laos: Documentary Evidence », Andrew Wells-Dang, Août 2002.

- Informations au sujet des effets de l’Agent Orange au Cambodge, (en anglais), « Agent Orange in Cambodia: The 1969 Defoliation in Kampong Cham », Andrew Wells-Dang, Août 2002.

- Document sur les conséquences environnementales de la guerre « du Viêt Nam » dans les 3 pays directement concernés, Cambodge, Laos, et Viêt Nam, (en anglais), « Environmental Consequences of War: Cambodia, Laos, Vietnam »

- Conférence sur l’Environnement au Cambodge, au Laos, et au Viêt Nam, (en anglais).

- Document d’une réunion regroupant les personnalités, activistes et chercheurs, ayant travaillé sur l’Agent Orange, (en anglais), « Agent Orange Research and Policy Update », Juillet 2003, New England.

- Groupe d’études sur le Viêt Nam, (en anglais).

- Documentation en PDF des interventions des participants de la Conférence Internationale sur l’Agent Orange qui s’est tenue en mars 2006 à Hanoi, (en anglais).

- Documentation sur les effets de l’Agent Orange sur les vétérans néo-zélandais, (en anglais), « Genetic Damage in New-Zealand Vietnam War Veterans, Participants Report », de Louise Edwards, Institute of Molecular BioSciences, Massey University.

- « Agent Orange and the Vietnamese: The Persistence of Elevated Dioxin Levels in Human Tissues », American Journal of Public Health (Journal américain de Santé publique), Vol 85, N°4, Avril 1995, (en anglais).

Filmographie sur l'Agent Orange

Il est à noter que la plupart de ces films, bien que récents sont difficilement voire ne sont pas du tout accessibles en DVD ou en français, car ils sont l’œuvre de cinéastes ou documentaristes indépendants, et ont été produits hors du circuit de distribution traditionnel. Certains ont toutefois été coproduits par une chaîne de télévision, auquel cas ils ont été diffusés, parfois même en France. On peut en trouver quelques uns sur l’Internet. (Classés par année de réalisation)

Through Their Eyes, film documentaire de Jackee Chang, 74 min, 2009, Viêt Nam/USA.

Gagetown, film documentaire de Daniel Feighery, 90 min, 2009, USA.

In Our Backyard, film documentaire de Michael Silberman, 60 min, 2008, USA.

Le Monde selon Monsanto, film documentaire de Marie-Monique Robin, 109 min, 2007, France.

Agent Orange: 30 Years later, film documentaire de John Trinh, 56 min, 2008, USA. Bande annonce en anglais, ici.

Agent Orange, A Personal Requiem, film documentaire de Masako Sakata, 71 min, 2007, Japon.

Return to Vietnam, film documentaire de Charles Domokos, 60 min, 2008, USA.

La Guerre qui ne finit pas, film documentaire de Bruno Boulianne et Loreto Garrido, 23 mn, 2007, Canada.

The Last Ghost of War, film documentaire de Janet Gardner, 58 min, 2007, Canada. Voir la bande annonce, ici.

Agent Orange : une guerre sans fin, film documentaire de Jane Oren et Leslie Wiener, 75 min, 2006, France/Pays-Bas/Australie. Diffusé sur France 5.

Agent Orange: The Last Battle, film documentaire de Stéphanie Jobe et Adam Scholl, 45 min, 2005, USA.

Path to Justice, de Lai Van Sinh, 25 min, 2004, Viêt Nam.

Agent Orange-Vietnam, excellent reportage (malgré quelques erreurs dans les dates et les chiffres) d’Anne-Maria Nicholson pour la chaîne de télévision ABC, 22 min, 2004, Australie. Visible ici (en anglais) sur le web.

Battle’s Poison Cloud, There’s Been Only One Chemical War, film documentaire de Cécile Trijssenaar, 54 min, 2003, Royaume-Uni. Le site de présentation, et la bande-annonce, ici.

The Long Shadow, film documentaire de Stephan Meador, 90 min, 2003, USA. Ce film traite de la contamination à la dioxine de la rivière Tittabawassee et de ses environs (à Midland, dans le Michigan), site historique de production de la firme Dow Chemical. Il est visible sur l’Internet à cette adresse.

Deadly Debris: The Explosive Aftermath of the Vietnam War, film documentaire de Vu Le My, 30 min, 2003, Viêt Nam.

Where War Has Passed: The Legacy of Chemical Warfare in Vietnam, documentaire de Vu Le My, 28 min, 2003, Viêt Nam. Visible sur l’Internet à cette adresse (en anglais).

Tears in the Playground, documentaire de Vu Chinh, 26 min, 2003, Viêt Nam.

Retour en enfer, film documentaire de Laurence Jourdan et Alberto Marquardt, 26 min, 2002, France. Diffusé deux fois sur Arte.

The Village Friendship [Le Village de l’Amitié], film documentaire de Michelle Mason, 51 min, 2001, Canada. Le site.

Aftermath: The Remnants of War, de Daniel Sekulich, 74 min, 2001, Canada. Une partie de ce documentaire, qui traite des conséquences des guerres, est consacrée aux victimes de l’Agent Orange.

La Guerre du Vietnam : une plaie irrécupérable, film documentaire de la Croix-Rouge vietnamienne, 35 min, 2001, Viêt Nam.

Toxic Effect (Agent Orange), fiction de Robert Davies, 90 min, 1990, USA.

Agent Orange: Policy of Poison, film documentaire de Rod Iverson, 32 min, 1987, Royaume-Uni.

Vietnam: The Secret Agent (code name: Agent Orange), film documentaire de Jacki Ochs, 56 min, 1983, USA.

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